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A ce montant peut s’ajouter d’autres taxes qui sont généralement tributaires du véhicule : la date de sa mise en circulation, son ancienneté, le type du carburant, son taux d’émission de CO2,…
Le prix du cheval fiscal à Corseul , est le même dans toute les villes Côtes-d’Armor , et est imposé aussi bien par l’ANTS que par FCGE Paris.
Habilitation préfecture: N°24267
Agrément N°: 33958
Corseul [kɔʁsœl] (breton : Kersaout, gallo : Corsoeut) est une commune française située dans le département des Côtes-d’Armor, en région Bretagne.
De mairie à mairie, Corseul est située à 7,4 km au sud-est de Plancoët et à 10,3 km au nord-ouest de Dinan.
Le territoire est très vallonné et est baigné par plusieurs ruisseaux dont le principal est celui de Montafilan.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l’Atlantique), répartie tout au long de l’année avec un léger maximum d’octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l’encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l’Énergie et du Climat complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dinard », sur la commune de Pleurtuit, mise en service en 1950 et qui se trouve à 14 km à vol d’oiseau[8][Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 11,4 °C pour la période 1971-2000 à 11,6 °C pour 1981-2010[10], puis à 11,9 °C pour 1991-2020.
Corseul est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l’Insee,,,.
Par ailleurs la commune fait partie de l’aire d’attraction de Dinan, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe 25 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15][16].
L’occupation des sols de la commune, telle qu’elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l’importance des territoires agricoles (90,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (91,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67,4 %), zones agricoles hétérogènes (13,1 %), prairies (10,1 %), forêts (5,3 %), zones urbanisées (2,3 %), mines, décharges et chantiers (1,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,6 %).
L’IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIII siècle), la carte d’état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd’hui)[18].
En gallo le nom de la commune est Corseû ou Corsoeut. Corseul vient des Coriosolites, un peuple gaulois dont le nom signifiait « les troupes qui veillent ».
C’est sous le nom de Civitas Coriosolitum (C. Cor.) que la ville de Corseul est désignée sur une borne milliaire, gravée vers 269-270, trouvée à Saint-Méloir-des-Bois. C’est sous le nom de Fanum Martis (temple de Mars[19]) qu’elle apparaît dans la Table de Peutinger, itinéraire routier rédigé au III siècle.
Dès le XII, la paroisse de Corseul est gratifiée de l’adjectif ethnique Corsoltensis (Anc. év. IV, 395), à l’instar des autres chefs-lieux de cité gallo-romaine ou de diocèse (Briocensis, Trecorensis, Corisopitensis, Venetensis, Macloviensis, Dolensis, etc.).
Pour résumer, on rencontre pour Corseul, au cours des siècles, les appellations suivantes : Fanum Martis (au III siècle), Civitas Coriosolitum (au IVe siècle), Eccl. Corsult (vers 869), Corsolt (en 1084), villa Corsolt, Sancti Petri Corsoltensis ecclesia (en 1123), Corsot (en 1129, en 1163, en 1184), Corseut (à la fin du XII siècle), Corsout (en 1226, en 1259), Corseut (vers 1330), Corsout (en 1358), Coursout (vers 1400), Corseult (en 1443), Corsoult (en 1498, en 1509), Coursault (en 1557).
Corseul, qui couvrait plus de 110 hectares à l’époque gallo-romaine, est une ancienne paroisse primitive qui englobait jadis, outre son propre territoire actuel, ceux de Quévert, Aucaleuc, Vildé-Guingalan (leur moitié nord), Saint-Maudez, Saint-Michel-de-Plélan, Saint-Méloir-des-Bois, Bourseul (leur moitié nord également), Nazareth (aujourd’hui un quartier à l’est de Plancoët) et Languenan (sa moitié sud).
Occupée depuis la Préhistoire, Corseul devient à l’époque gallo-romaine, la capitale des Coriosolites (ou Curiosolites), peuple qui frappait monnaie. C’était alors la plus grande ville du grand ouest, dont il reste aujourd’hui de nombreux vestiges étonnants.
À l’issue de la conquête des Gaules par les légions romaines de César, Auguste, son successeur, organise la Gaule en plusieurs provinces, elles-mêmes divisées en circonscriptions administratives les civitates, reprenant généralement le tracé territorial des peuples gaulois. Chaque civitas s’organise autour d’une capitale. Mentionnés par Jules César dans ses commentaires sur la guerre des Gaules (57 av J.-C.), les Coriosolites sont amenés à bâtir ex nihilo, sous la pression de l’empereur Auguste, leur capitale administrative et religieuse. Celle-ci, construite sur le territoire correspondant à la cité gauloise des Coriosolites, fut nommée Fanum Martis (« temple de Mars ») en latin. Les premiers éléments sont datables de 10 av. J.-C., mais c’est sous le règne de Tibère (14-37) que la ville se structure véritablement. Le carroyage dessiné par les rues s’étend sur une centaine d’hectares au moment de l’expansion maximale de la ville. La population de cette cité de taille moyenne a pu atteindre entre 5 000 et 8 000 habitants. La ville, qui n’a jamais été ceinte de remparts, décline peu à peu au moment des invasions germaniques qui marquent la fin de l’empire romain d’Occident. Au IV siècle, vers 340, l’administration de la ville se déplace à Aleth (aujourd’hui Saint-Servan, quartier de Saint-Malo en Ille-et-Vilaine), lieu plus facilement défendable. La ville de Corseul, supplantée, se dépeuple alors progressivement.
Aux III et IVe siècles, comme beaucoup de métropoles régionales, Fanum Martis, la capitale gallo-romaine des Coriosolites créée vers 10 av. J.-C., change son nom et prend celui du peuple dont elle est la capitale pour devenir Corseul. Ces mutations toponymiques sont intervenues à une époque où la solidité de l’Empire romain s’effondrait. On observe alors, entre autres éléments significatifs, une renaissance des antiques divinités gauloises locales dans les sculptures religieuses et les inscriptions dédicatoires. Le changement de noms de cité relève sans doute un phénomène du même ordre, lié à une résurgence des vieux sentiments d’appartenance ethnique des peuples gaulois.
Montafilan (ou Montafilant) aurait été une forteresse (un oppidum) des Coriosolites, avant d’être au Moyen Âge un château-fort dont il ne reste que des ruines pittoresques. Ce château est bâti sur une colline escarpée, formant une presqu’île, et défendu de tous côtés par des ravins profonds ; le site se trouve au confluent de la rivière de Montafilan et du ruisseau des Vaux et l’unique voie d’accès vers le plateau voisin mesure à peine 20 mètres de large.
Ce fut peut-être une des résidences de Conomor au haut Moyen Âge.
Roland I de Dinan, chevalier seigneur de Montalifant et de Coron, décédé en 1260, est à l’origine de la dynastie des seigneurs de Montalifant, dont la dernière représentante fut Françoise de Dinan (décédée en 1499), laquelle fut préceptrice d’Anne de Bretagne. Construit initialement au XII siècle probablement, le château de Montalifant fut fortement remanié dans le courant du XIVe siècle. Le château servit de carrière à partir du XVI siècle et il n’en subsiste guère que deux tours et la moitié d’une troisième[21].
Selon sa Vie latine, écrite vers 869, saint Malo aurait réalisé dans l’église de Corseul un triple miracle (ressuscité un mort, changé de l’eau en vin et une pierre en calice).
Dès 1084, Corsolt ou Corsoltum apparaît dans la charte de fondation du prieuré de L’Abbaye-sous-Dol (Archives de Maine-et-Loire). Alors que Corseul dépend de l’évêché de Saint-Malo, son église, ecclesia Sancti Petri Corsoltensis, est citée en 1123 (Anc. év. IV, 395), lorsque l’évêque d’Aleth fait, à la demande d’un clerc qui les tient de ses parents, don à l’abbaye de Marmoutier (Touraine) de la moitié des revenus, des dîmes et autres droits de l’église Saint-Pierre de Corseul : « À la demande d’un laïque, Jean, fils de Gaultier, qui possédait la moitié de l’église de Corseul, Donoald, évêque d’Aleth, donna cette moitié à Marmoutier (1120-1144). Elle devint ensuite prieuré cure de Beaulieu. En 1163, les moines de Saint-Jacut y possédaient des droits » (R. Couffon).
Dès 1123, on assiste à un conflit entre l’abbaye de Marmoutier et celle de Saint-Jacut, à propos des droits sur l’église Saint-Pierre de Corseul. En 1121, est cité, comme témoin d’un acte, un certain Hugo de Corsolt. Corseul (Corsot) est une paroisse titulaire d’un doyen dès 1184 (Anc. év. IV, 360). Par un acte de 1253, on apprend que les moines de l’abbaye de Beaulieu de Languédias jouissaient autrefois, moyennant le paiement d’une redevance annuelle de vingt livres aux moines de Marmoutier, des revenus des églises de Corseul et de Saint-Maudez. Un prieuré dont la valeur est estimé à mille livres en 1665 dépendait jadis de l’abbaye Notre-Dame de Beaulieu. L’abbaye de Saint-Jacut semble détenir aussi de nombreuses dîmes (Mettescieu, Mettrie, Lisoreu, Fauerais, Tremeur, Mallerieux, Montafilant, etc.) dans la paroisse de Corseul.
La paroisse de Corseul appartenait, sous l’Ancien Régime, au diocèse de Saint-Malo. L’ancienne paroisse de Corseul dépendait de la subdélégation et du ressort de Dinan. La cure était présentée par l’abbé de Beaulieu. Durant la Révolution, la paroisse de Corseul (comme Nazareth) dépendait du doyenné de Plancoët.
Toujours sous l’Ancien Régime, Corseul faisait partie de la sénéchaussée de Dinan. En 1790, il devient l’un des cantons du district de Dinan et cinq ans plus tard, cette localité qui compte plus de 4 000 habitants devient le siège d’une municipalité cantonale.
L’intérêt retrouvé pour les ruines gallo-romaines à partir de l’époque romantique procura un sentiment de fierté aux habitants, qui sont depuis surnommés « Glorieux d’Corseu » par ceux des communes voisines (« glorieux » au sens de « fier »).
Le monument aux morts porte les noms de 149 soldats morts pour la Patrie :
Depuis 1984, la Circonscription des Antiquités de Bretagne a effectué des fouilles en plusieurs endroits du site antique de Corseul. Elles ont permis de mettre au jour des niveaux d’occupation précoces, souvent bien conservés, s’étageant des années 50/20 av. J.-C. au début du règne de Néron. Si durant cette période, les aires étudiées s’individualisent bien chacune de par l’architecture de leurs édifices, et bien entendu de par leur évolution (transformations locales au sein du même espace urbain), on a pu aussi constater que des mutations identiques et plus ou moins contemporaines tendaient à les unir. Ainsi, la maçonnerie apparaît au même moment dans deux quartiers séparés de plus de 200 mètres. De même, l’introduction ou la disparition de productions en céramiques est constatée dans des couches sensiblement contemporaines mais appartenant à des secteurs différents de la ville. Des données se complètent d’un quartier à un autre, permettant ainsi de restituer l’extension progressive de la surface urbaine.
La création de la trame viaire est à peu près datée et on suit sa lente mise en place. Les données acquises, complétées par celles recueillies antérieurement au Clos Mulon, au Clos Julio et au Pont-Brûlé, permettent ainsi de proposer, au sujet des origines de la ville antique et de ses premières phases d’expansion, un schéma d’évolution beaucoup plus satisfaisant que celui avancé jusqu’alors.
En 2005, des fouilles archéologiques ont permis de mettre au jour la villa antique des Alleux à Taden, située à proximité de l’ancien vicus routier et portuaire de Taden. Cette agglomération était, durant la domination romaine, l’un des ports du chef-lieu de la cité des Coriosolites, Fanum Martis, devenue Corseul[25]. La commune de Corseul, réservoir d’antiquités romaines, est très reconnue, fouillée et étudiée pour son passé gallo-romain. Cependant, son patrimoine plus récent l’est moins. Davantage que l’ancien chef-lieu des Coriosolites, Corseul est un territoire de croix, de chapelles, de manoirs, de fermes anciennes et plus récentes. Cette commune rurale est un important témoin de l’évolution de son territoire et ses paysages.
Corseul élit sa première municipalité au début de l’année 1790. Elle devient chef-lieu de canton de 1790 jusqu’à l’an X. Le territoire de la commune de Corseul est diminué à plusieurs reprises :
Depuis octobre 1987, la commune est jumelée avec Sonnenbühl, distante d’un peu plus de mille kilomètres. Cette ville allemande du Jura souabe, est située dans l’arrondissement de Reutlingen, dans le district de Tübingen, à 40 kilomètres au sud de Stuttgart dans le land du Bade-Wurtemberg. Ulrich Lukaszewitz, né le et mort le , un artiste peintre et homme politique de Reutlingen et de sa région, président de la Société franco-allemande de Reutlingen pendant 22 ans, avec pour objectif de parvenir à la compréhension entre les nations, a été l’initiateur du jumelage Corseul-Sonnenbühl. Passionné de motocross, il était ami avec Jules Coupé, ancien Maire de Corseul.
L’évolution du nombre d’habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l’Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d’information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d’une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[28].
En 2019, la commune comptait 2 197 habitants, en augmentation de 4,17 % par rapport à 2013 (Côtes-d’Armor : +0,59 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
En 1906, la commune compte 2846 habitants, dont 573 cultivateurs, 185 domestiques de fermes et 6 meuniers en activité. Le bourg est habité par 322 personnes, les écarts les plus peuplés sont ceux de Tréguihé (83 habitants), Tréfort (78 habitants) et la Poissonnais (75 habitants). En 2013, la commune compte 2109 personnes, parmi lesquels 1722 actifs, dont 30 agriculteurs exploitants.
Le piste de moto-cross du Val de Gravel au sud du bourg de Corseul est un beau circuit à l’ancienne d’une longueur de 1,3 km. Il se développe le long d’un coteau naturel avec une succession de montées et de descentes importantes atteignant 35 %, et un retour par un bois derrière les spectateurs qui peuvent avoir une vue sur 95 % de la piste. Au-dessus de la ligne de départ, le coteau est aménagé en gradins qui peuvent recevoir des milliers de personnes. Le départ des courses est primordial pour espérer s’imposer car il y a peu d’obstacles techniques pour faire la différence.
Le circuit de l’Amicale motocycliste Coriosolite est un site emblématique pour les amateurs de moto-cross. Il a connu sa première compétition en 1958. De 1960 à 1990, le moto-cross était une institution au Val de Gravel.
Trois épreuves du championnat du monde de moto-cross ont eu lieu à Corseul durant cette période. Les 20 et , le Grand Prix de France 500 cm, avec la victoire de l’Est-Allemand Paul Friedrichs, s’est tenu au Val de Gravel. Les 5 et , ce fut le tour du Grand Prix de France 250 cm3 avec ses 12 000 spectateurs et la victoire du Californien Danny Laporte au guidon de sa Yamaha d’usine n 92 (il remporta ce week-end là sa première victoire en Grand Prix et devint le premier Américain à être sacré champion du monde à la fin de la saison). Enfin, en 1988, la piste coriosolite accueillit le Grand Prix de France du championnat du monde de side-car-cross.
À la fin des années 1970, le club organisait également le Grand Prix du Million. Lors de ces courses, 7 000 à 8 000 spectateurs étaient rassemblés autour de la piste. Puis de 1990 à 2000, l’Amicale motocycliste Coriosolite a organisé des Supercross. À l’orée du XXI siècle, l’enduro a pris le relais avant que le motocross ne fasse son retour en 2006. Hélas, les compétitions sont de plus en plus chères à organiser et les sponsors se font de plus en plus rares et moins généreux. Néanmoins, la piste coriosolite accueille chaque année une manche du Championnat de Bretagne 125 cm3 et des championnats de Bretagne MX1 et MX2 ainsi que le trophée CMB et le trophée Hyper U.
Depuis 2014, le circuit du Val de Gravel s’est diversifié avec l’organisation sur son site de la première compétition d’endurance de VTT, les 6 Heures VTT La Romaine. Le vendredi , cette édition inaugurale a accueilli 63 équipes engagées (29 duos et 34 trios) qui ont couru devant une gloire du cyclisme français et breton, présente parmi les spectateurs : Bernard Hinault venu amicalement en voisin.
La ferme pédagogique de Kemo est une « arche de Noé » ouverte en 2013. Elle abrite environ 90 animaux : des chevaux, des poneys Shetland (dont Kemo, la mascotte de la ferme), des chèvres, des cochons, des lapins, des poules, des hamsters, des cochons d’Inde, des chiens et des chats. Ces animaux ont un rôle de médiateur en aidant à maintenir, à éveiller ou à améliorer le potentiel d’une personne en difficulté, que ce soit sur le plan moteur, mental, social ou affectif. Le public de cette zoothérapie est composé à 75 % de personnes handicapées. La ferme de Kemo accueille des classes, des mini camps et des familles.
L’association Quatre Vaulx–Les Mouettes est une association privée à but non lucratif dont le siège social est situé à Saint-Cast-le-Guildo, et placée sous l’autorité de l’Agence régionale de santé (ARS). Elle est engagée au service de personnes, jeunes ou adultes, présentant une déficience intellectuelle, avec ou sans troubles associés. Elle s’appuie sur les valeurs fondamentales et universelles des droits de l’Homme et la Convention relative aux droits de l’enfant. L’association gère plusieurs établissements pour un total de 200 salariés, et constitue un ensemble associatif accompagnant des personnes handicapées.
L’ESAT Quatre Vaulx-Jardin de Corseul, qui est à dominante agricole, a été créé en 1985 sur 15 hectares au lieu-dit Coëtfinet. Il s’est développé pour répondre aux besoins d’orientation professionnelle des jeunes usagers du Centre d’Adaptation Psychomotrice de Saint-Cast. La place a manqué rapidement et l’association a recherché des terres agricoles pour assurer la croissance de l’ESAT. Celui-ci emploie désormais 105 personnes dont 97 ETP, et les accompagne dans leur projet d’insertion professionnelle au sein de six ateliers : le maraîchage biologique avec une certification Ecocert, qui a été la première activité pendant une dizaine d’année (30 personnes), associé à une boutique « bio » située sur le site, une station de compostage biologique, avec une certification Ecocert (18 personnes), pour répondre aux besoins d’amendement organique, une cuisine centrale avec restauration (12 personnes), un atelier de prestations de services et de sous-traitance (24 personnes), et des pépinières pour espaces verts (21 personnes). L’équipe d’encadrement des ouvriers est composée de 14 moniteurs d’ateliers.
En 1957, le docteur Guidon fonde la Société archéologique de Corseul la Romaine. Vingt ans plus tard, un musée est créé au deuxième étage de la mairie. Il présentait des objets issus des fouilles menées par les archéologues et par Monsieur Ricordel et ses élèves. Coriosolis a ouvert dans la capitale gallo-romaine des Coriosolites en . Situé dans l’ancienne école publique de la commune (rue César Mulon), un bâtiment remarquable du XIX siècle, Coriosolis est un espace muséographique ludique qui fait remonter le temps de l’époque contemporaine à la préhistoire. Il a pour missions la médiation, la pédagogie, la conservation, la mise en valeur, la production culturelle et la diffusion des richesses historiques, culturelles, industrielles et naturelles du territoire de la Communauté de Communes, mais aussi des territoires voisins (Territoire intercommunal entre Granit et Émeraude).
Depuis le , Coriosolis accueille le public pour une expérience virtuelle au cœur du Temple de Mars. En immersion à 360° grâce à des lunettes de réalité virtuelle, le visiteur, s’imaginant vêtu d’une toge et chaussé de sandales, incarne pendant une dizaine de minutes un pèlerin du II siècle découvrant le sanctuaire coriosolite pour la première fois. Le visiteur peut aussi aller directement sur place, au pied des ruines du Temple de Mars, en parcours libre ou guidé par un médiateur. Chacun peut alors explorer le site en réalité augmentée, avec un smartphone ou une tablette, et ainsi visualiser l’édifice tel qu’il était il y a 1800 ans.