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Le prix du cheval fiscal à Germigny-l’Exempt , est le même dans toute les villes Cher , et est imposé aussi bien par l’ANTS que par FCGE Paris.
Habilitation préfecture: N°24267
Agrément N°: 33958
Germigny-l’Exempt (jusqu’en 1790, également: Germigny en Bourbonnais) est une commune française située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire.
Germigny-l’Exempt est un village français du Bourbonnais, dans la circonscription ecclésiastique de l’archidiocèse de Bourges. Il est actuellement situé dans le département du Cher et la région Centre-Val de Loire. Ses habitants sont appelés les Germinois et les Germinoises. La commune s’étend sur 28,3 km2 et compte 309 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2005. Entouré par les communes de La Chapelle-Hugon, La Guerche-sur-l’Aubois et Vereaux, Germigny-l’Exempt est situé à 4 km au nord-ouest de la Chapelle-Hugon et à 7 km au sud-ouest de La Guerche. Situé à 190 mètres d’altitude, le village de Germigny-l’Exempt a pour coordonnées géographiques 46° 55′ 5″ de latitude nord et 2° 53′ 54″ de longitude est. La commune de Germigny-l’Exempt fait partie de la Communauté de communes Portes du Berry, entre Loire et Val d’Aubois.
Germigny-l’Exempt est une commune rurale,. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l’Insee[5][6].
Par ailleurs la commune fait partie de l’aire d’attraction de Nevers, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe 93 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7][8].
L’occupation des sols de la commune, telle qu’elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l’importance des territoires agricoles (96,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (97,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (49,3 %), terres arables (45,2 %), forêts (2,3 %), zones agricoles hétérogènes (2 %), zones urbanisées (1,1 %).
L’évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIII siècle), la carte d’état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l’IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd’hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Germigny-l’Exempt est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Un site publié par le BRGM permet d’évaluer simplement et rapidement les risques d’un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[11].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux. Cet aléa est susceptible d’engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 236 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 236 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 83 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l’exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[13][Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2011, 2018 et 2020 et par des mouvements de terrain en 1999.
Le nom de la localité est attesté sous la forme Germiniacus en 881.
Depuis les travaux d’Henri d’Arbois de Jubainville, il couramment admis par les toponymistes que Germigny tire son nom de l’anthroponyme latin Germinius, suivi du suffixe d’origine gauloise -(i)acum indiquant la propriété. Quant au déterminant complémentaire -l’Exempt, il s’agit d’une mauvaise graphie du nom de l’affluent de l’Aubois qu’enjambe le village et qui est successivement attesté sous les formes le Lexant, le Lessant et actuellement le Luisant.
Ainsi que Louis Roubet au XIX siècle, puis dans les années 1980 les pionniers de l’archéologie aérienne Jean Holmgren et Alain Leday l’ont montré, le site de Germigny était le siège de grandes exploitations agricoles à l’époque gallo-romaine. Jusqu’au Xe siècle, la seigneurie appartient aux Nevers et à l’évêché de Nevers. Les seigneurs de la première maison de Bourbon (dynastie des Archambault) prennent possession de Germigny en 916. En 1108 Louis VI le Gros assiège la forteresse de Germigny-l’Exempt, fief situé en dehors du domaine royal, à la limite de la vicomté de Bourges acquise par son père en 1101, pour réduire Aymon II Vaire-Vache seigneur de Bourbon qui avait spolié son neveu Archambaud VI le Pupille[17][18]. Louis VI soumettra Aimon II à son autorité et finira par lui confier Germigny et Saint-Pourçain-sur-Sioule, deux sites clefs en termes géopolitiques.
En 1523, la spoliation de Charles III de Bourbon par Louise de Savoie, mère de François I, et le don de Germigny à Philibert Babou, son intendant général, conduisent en cinquante ans à la ruine de la seigneurie et à sa disparition des cartes. En 1557, le château n’est plus signalé.
En 1683, Germigny devient, par adjudication, la propriété de la famille Briçonnet d’Oizonville. Bernard Briçonnet reconstruit au sommet d’un tertre dominant l’Aubois un château sur les fondations du château médiéval auquel on donnera le nom de «Château-Renaud». Les biens du dernier châtelain de Germigny, Louis-César de Bonneval, sont confisqués en 1793 et vendus. Au XIX siècle, Germigny deviendra, sous les auspices de l’éleveur Louis Massé, le berceau de la race charolaise élaborée dans la ferme expérimentale de Martoux.
L’évolution du nombre d’habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l’Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d’information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d’une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[24].
En 2019, la commune comptait 296 habitants, en diminution de 6,62 % par rapport à 2013 (Cher : −3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
La ligne de démarcation séparait la France en deux parties : au Nord, la zone occupée, et au Sud la zone dite “non-occupée” (“unbesetzte Zone”, surnommée zone “nono” dans le langage courant). Entrée en vigueur le 25 juin 1940, après la signature de l’armistice entre l’Italie et la France du [33], elle est supprimée le 1 mars 1943, trois mois après l’invasion de la zone sud par les troupes allemandes.
Germigny-l’Exempt est une des 27 communes du Cher qui étaient traversées par la Ligne. Le tracé coupait la commune en deux, interrompant la circulation sur l’axe principal reliant La Guerche-sur-l’Aubois (en zone occupée) à Sancoins (en zone non-occupée). Le no man’s land qui séparait le poste allemand du poste français s’étendait entre le lieu-dit Les Vallées et Château Gaillard, puis se poursuivait à travers le lieu-dit La Grenouille. Il divisait Germigny-l’Exempt à la hauteur du lavoir (celui-ci était en zone non-occupée), et passait sur la route d’Ignol (actuellement la départementale 43). Une stèle commémorative a été placée au bord de la route de La Guerche (actuellement la départementale 15) au croisement avec la route de Martoux pour fixer le tracé de la Ligne: les barrières mobiles qui fermaient le passage aux véhicules et le poste de contrôle allemand étaient situés à cet endroit. La ligne continuait en direction du lieu-dit la Malandrie, et rejoignait puis longeait le ruisseau des Varennes.
Site d’exfiltration privilégié dans le Cher, le “passage” de Germigny, longtemps oublié, a connu en 2018 un regain d’intérêt et donné lieu à des cycles de conférences mélangeant personnalités académiques et témoins locaux,. À partir du 6 juin 1944 des hommes de la brigade de marche Charles Martel du colonel vichysto-résistant[37] Raymond Chomel, de l’Armée d’armistice, exploiteront le maquis de Germigny pour y organiser des opérations de sabotage et stopper la retraite de l’ennemi.
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