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Le prix de la carte grise est calculé en fonction du coût du cheval fiscal fixé par le conseil régional.
A ce montant peut s’ajouter d’autres taxes qui sont généralement tributaires du véhicule : la date de sa mise en circulation, son ancienneté, le type du carburant, son taux d’émission de CO2,…
Le prix du cheval fiscal à Le Bec-Hellouin , est le même dans toute les villes Eure , et est imposé aussi bien par l’ANTS que par FCGE Paris.
Habilitation préfecture: N°24267
Agrément N°: 33958
Le Bec-Hellouin est une commune française située dans le département de l’Eure, en région Normandie. Elle est nichée au cœur de la vallée du Bec et bénéficie du label des plus beaux villages de France. Le village doit son origine (et son nom) à l’abbaye qui y fut fondée par le chevalier Hellouin vers 1035. Les habitants sont appelés Bexiens.
Le Bec-Hellouin est une commune du Centre-Ouest du département de l’Eure. Son territoire, au nord-est de celui de la ville de Brionne, s’étend au cœur de la vallée du Bec et déborde au sud-ouest et au nord-est sur les plateaux limitrophes.
Sa situation géographique couplée à ses caractéristiques paysagères rendent difficiles de définir sa région naturelle d’appartenance. Ainsi, l’atlas de paysages de Haute-Normandie la classe au sein de l’unité paysagère de la vallée de la Risle, mais semble tout de même inscrire l’ensemble de la vallée du Bec au sein de la campagne du Neubourg. Quant à l’Agreste, le service de la statistique et de la prospective du ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, il la classe au sein du Roumois (en tant que région agricole)[3].
Cette incertitude s’explique par le caractère bocager et boisé des paysages de la commune comparables à ceux de la vallée de la Risle et donc totalement opposés à ceux du plateau du Neubourg, largement tournés vers la culture.
Toutefois, le Bec-Hellouin est à la fois situé : à l’est de la vallée de la Risle (limite naturelle entre le Lieuvin et le Roumois) et au sud des vallées d’Écaquelon et de l’Oison (limites naturelles entre le Roumois et le pays du Neubourg). En conséquence, cette position géographique tend à confirmer l’appartenance du Bec-Hellouin à la campagne du Neubourg.
À vol d’oiseau, le bourg se situe à 18 km au nord-est de Bernay, à 20,5 km au sud-est de Pont-Audemer[6], à 35 km au sud-ouest de Rouen et à 39 km au nord-ouest d’Évreux[8].
La superficie de la commune est de 9,55 km ; son altitude varie de 46 à 141 mètres.
La commune est traversée par le ruisseau du Bec qui prend sa source sur le territoire de la commune voisine, Bosrobert. Ce ruisseau fait son entrée au Bec-Hellouin par le sud-est, au lieu-dit Mémoulin, puis s’écoule en direction du nord-ouest. Il longe la départementale 39, et passe à proximité du monastère Sainte-Françoise-Romaine, au lieu-dit Saint-Martin-du Parc. Entre le Pont Boy et l’Ancien Moulin du Cat, le cours d’eau s’éloigne de la D 39 et se divise en deux bras qui évoluent globalement de façon parallèle dans les terres de l’abbaye Notre-Dame du Bec, puis à l’ouest du bourg. Ces deux bras finissent par se rejoindre dans le nord-ouest de la commune avant de s’écouler vers l’ouest jusqu’à Pont-Authou.
Le Bec-Hellouin est traversé :
Par ailleurs, la commune se trouve sur le tracé de l’ancienne voie de chemin de fer qui a relié Évreux à Honfleur de 1889 à 1969. Cette voie, qui a participé à l’essor de l’agriculture locale et à l’émergence du tourisme balnéaire sur la côte normande, a été transformée en 2007 en une voie verte reliant le Bec-Hellouin à Évreux.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l’éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu’en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[12].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l’encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l’Énergie et du Climat complétée par des études régionales[16] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lieurey », sur la commune de Lieurey, mise en service en 2000 et qui se trouve à 16 km à vol d’oiseau[18][Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11 °C et la hauteur de précipitations de 879,1 mm pour la période 1981-2010. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, dans le département de la Seine-Maritime, mise en service en 1968 et à 39 km, la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[21] à 10,5 °C pour 1981-2010, puis à 11 °C pour 1991-2020[23].
Le Bec-Hellouin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l’Insee,,,. La commune est en outre hors attraction des villes[27][28].
L’occupation des sols de la commune, telle qu’elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l’importance des territoires agricoles (51,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47,8 %), zones agricoles hétérogènes (31,3 %), terres arables (14,9 %), prairies (4,9 %), zones urbanisées (0,9 %), mines, décharges et chantiers (0,1 %).
L’IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIII siècle), la carte d’état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd’hui)[30].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Beccus Herlevini vers 1160 (charte de Henri II, dans le Monasticon anglicanum), Beccus Helloini vers 1190 (registre Philippe Auguste), Beccus Heluyni en 1261 (cartulaire du Bec), Bec Heloyn en 1416[32], Bechelwim en 1428 (archives de l’Eure), Bois Helloin en 1451 (trésor des chartes), Behellouin en 1469, Bec Aeluyn en 1521 (aveu des religieux)[32].
Le village tire son nom du ruisseau le Bec, appellatif normand d’origine norroise signifiant précisément « ruisseau », du scandinave bekkr « ruisseau ».
Hellouin se rapporte au bienheureux Herluin, fondateur de la célèbre abbaye de ce lieu. Nom de personne d’origine germanique Herlewinus[34] formé des éléments Herle, de sens obscur, mais qu’on retrouve dans Arlette, issu de Herleva (Herlève) et dans Arlequin, issu de *Herlacyning, nom français Hellequin (cf. la Maisnie Hellequin), Hennequin. et win, ami (cf. norvégien venn, ami).
Fondée vers 1035 par Herluin, chevalier du comte Gilbert de Brionne, l’abbaye Notre-Dame du Bec devint très tôt un des centres de la spiritualité chrétienne grâce à l’arrivée du clerc italien Lanfranc, qui y fonda les écoles où allaient être formés les grands esprits des XI et XIIe siècles, avant qu’il soit nommé abbé de Saint-Étienne de Caen puis archevêque de Cantorbéry et primat d’Angleterre. Mais c’est avec l’arrivée d’un autre Italien, saint Anselme, en 1059, que la pensée religieuse et philosophique atteint son point culminant et marqua tout l’Occident. Le rayonnement de l’abbaye fut important jusqu’au XIV siècle. La guerre de Cent Ans, puis le régime de la commende la ruinèrent. Elle fut réformée au XVIIe siècle par les mauristes qui reconstruisirent les bâtiments monastiques, rétablirent les études et la discipline. Donnée en 1792 à l’administration militaire, elle fut transformée en caserne, puis en dépôt de remonte de cavalerie. Ce n’est qu’en 1948 que les moines olivétains des communautés de Mesnil-Saint-Loup et Cormeilles s’y installèrent et redonnèrent à l’abbaye son rayonnement spirituel et international. L’abbaye se développe alors, notamment en vue de l’œcuménisme, prôné par le concile Vatican II, que l’abbaye vit dans ses liens privilégiés avec la communion anglicane. En 1976, Dom Grammont envoie des moines refonder une abbaye en Terre Sainte à Abu Gosh. Mais, en 1990, l’abbaye connaît un véritable séisme, avec le départ synchronisé du père abbé, Dom Philippe Aubin, et de Mère Faimpe-Marie-Ephrem, supérieure du couvent voisin, pour des “raisons affectives”[36]. Depuis les années 2000, l’abbaye vit un certain renouveau, en encourageant le volontariat des jeunes au service de la rénovation des vieux bâtiments, qui participent à la restauration du logis abbatial inauguré en [38].
L’évolution du nombre d’habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l’Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d’information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d’une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[40].
En 2019, la commune comptait 396 habitants, en diminution de 5,49 % par rapport à 2013 (Eure : +0,75 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Le Bec-Hellouin est situé sur l’un des trajets du pèlerinage du mont Saint-Michel (Itinéraire culturel du Conseil de l’Europe), sur le chemin venant d’Amiens par Rouen et Montfort-sur-Risle.
La commune du Bec-Hellouin compte deux édifices classés au titre des monuments historiques :
Autres édifices :
Par ailleurs, le village comporte un ensemble de maisons à colombages typiques, groupées autour de l’abbaye Notre-Dame-du-Bec.
Le nom L’Aventure est cité dans le poème de 1943 écrit par Louis Aragon extrait de La Diane française, et intitulé « Le Conscrit des Cent Villages ». Les trois principales sources de géolocalisation (Géoportail de l’IGN[46], ViaMichelin & Google Earth) localisent L’Aventure comme un hameau du Bec-Hellouin.