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Le prix de la carte grise est calculé en fonction du coût du cheval fiscal fixé par le conseil régional. 

A ce montant peut s’ajouter d’autres taxes qui sont généralement tributaires du véhicule : la date de sa mise en circulation, son ancienneté, le type du carburant, son taux d’émission de CO2,…

Le prix du cheval fiscal à Montferrier-sur-Lez , est le même dans toute les villes Hérault , et est imposé aussi bien par l’ANTS que par FCGE Paris. 

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Certifié par le Ministère de l’Intérieur.

Habilitation préfecture: N°24267
Agrément N°: 33958

Les documents à fournir

  • Carte grise originale et une photocopie
  • Demande de certificat d’immatriculation d’un véhicule (original rempli et signé par le demandeur)
  • Original de la déclaration de cession d’un véhicule (original rempli et signé par le vendeur)
  • Mandat d’immatriculation (rempli et signé)
  • Contrôle technique de moins de 6 mois pour les véhicules de plus de 4 ans (photocopie)
  • Justificatif de domicile (photocopie)
  • Pièce d’identité du demandeur (photocopie)
  • Attestation d’assurance (photocopie)
  • Attestation d’assurance du véhicule
  • Photocopie du permis de conduire du demandeur

MIEUX CONNAÎTRE MONTFERRIER-SUR-LEZ

Montferrier-sur-Lez [mɔ̃fɛʁje syʁ lɛz] (en occitan Montferrièr de Les [muntferjɛ de lɛs]) est une commune française située dans l’est du département de l’Hérault en région Occitanie en périphérie de Montpellier.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Lez, la Lironde et par deux autres cours d’eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« le Lez ») et une zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique. Ses habitants sont appelés les Montferrierains. Cette commune, anciennement appelée simplement Monferrier prend le nom de Montferrier-sur-Lez par décret du .

Montferrier-sur-Lez est une commune urbaine qui compte 3 960 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l’agglomération de Montpellier et fait partie de l’aire d’attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Montferrierains ou Montferrieraines.

Le vieux village de Montferrier est érigé au sommet d’une colline à pic de 150 mètres, vestige d’un volcan éteint. Les maisons du village ainsi que le reste des fortifications sont construits de pierres basaltiques qui expliquent sa couleur gris fer.

Le village est situé à 7 kilomètres de Montpellier, au milieu des pins, des oliviers et des buissons de la garrigue.

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[4].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l’encadré suivant[3].

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l’Énergie et du Climat complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Prades Le Lez », sur la commune de Prades-le-Lez, mise en service en 1980 et qui se trouve à 3 km à vol d’oiseau[9][Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,3 °C et la hauteur de précipitations de 852,2 mm pour la période 1981-2010. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montpellier-Aéroport », sur la commune de Mauguio, mise en service en 1946 et à 13 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 14,7 °C pour la période 1971-2000, à 15,1 °C pour 1981-2010[13], puis à 15,5 °C pour 1991-2020.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « le Lez »[16], d’une superficie de 239 ha, l’unique site de présence du Chabot endémique, Cottus petiti.

L’inventaire des zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1 est recensée sur la commune[18] : les « rivières du Lirou et du Lez » (127 ha), couvrant 7 communes du département.

Montferrier-sur-Lez est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l’Insee,,,. Elle appartient à l’unité urbaine de Montpellier, une agglomération intra-départementale regroupant 22 communes[I 2] et 440 997 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue,.

Par ailleurs la commune fait partie de l’aire d’attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 5][I 6].

L’occupation des sols de la commune, telle qu’elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l’importance des territoires artificialisés (44,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (37,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (41,7 %), forêts (26,5 %), cultures permanentes (25,2 %), zones agricoles hétérogènes (2,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,9 %).

L’IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIII siècle), la carte d’état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd’hui)[Carte 1].

Créée en 1790, la commune de Baillarguet est supprimée et rattachée à Montferrier en 1813.

Par décret du , Montferrier prend le nom de « Montferrier-sur-Lez ».

Avant la Révolution, le bourg et la commune de Montferrier avec son château étaient un marquisat érigé par lettres patentes royales.

Montferrier absorbe la commune de Baillarguet en 1813.

Le , une colonne de véhicules blindés de l’Armée allemande appartenant à la 11 Panzerdivision descend des Cévennes proches et progresse vers la vallée du Rhône à la rencontre de la 1re division française libre qui vient de débarquer en Provence (neuf jours plus tôt : le ). En chemin vers 18h à Montferrier-sur-Lez, un barrage allemands oblige les résistants (FTPF) André Thibal (38 ans) et Pierre Sutra (39 ans) à l’abandon de leur camion chargé d’armes dissimulées. Les deux hommes seront interceptés et les armes découvertes. En même temps les Allemands avaient interpellé d’autres ouvriers qui revenaient à bicyclette de leur travail. Quatre d’entre eux (Jean Coste, 44 ans ; René Guérin, 36 ans ; Louis Long, 33 ans et Charbonnel, 37 ans) furent retenus car, possesseurs d’un permis de conduire, ils pouvaient être les chauffeurs du camion. Interrogés sur place, molestés, les six hommes, furent fusillés à 20h contre un mur, à hauteur du carrefour de Fescau. Puis ils furent jetés dans un fossé et recouverts de fumier.

L’anniversaire de ces assassinats est commémoré depuis chaque année par la commune. Une plaque rappelle, sur les lieux du drame, ce crime de guerre de la Wehrmacht.

Le lendemain, le , a lieu la bataille de Montferrier, en préambule à la libération de Montpellier : le commandant François Rouan (dit “Montaigne”) qui dirige alors le maquis Bir-Hakeim, et dispose de 900 hommes, décide d’attaquer l’arrière-garde de cette colonne allemande composée de 120 soldats. Les combats dureront sept heures, une vingtaine d’Allemands seront tués et une cinquantaine blessés. La 11e Panzerdivision sera, quelques jours plus tard, durement étrillée et décimée lors de la bataille de Montélimar par la task-force du général Butler.

Le , vers minuit, un homme fait irruption dans une maison de retraite pour missionnaires au Baillarguet, armé d’une arme blanche, il bâillonne une aide soignante et poignarde à mort une lingère. Il s’ensuit une traque d’une durée de vingt heures à l’issue de laquelle le suspect est interpellé.

La commune avait un peu moins de 700 habitants dans les années 1930. Sa croissance est postérieure à 1965. La population a atteint 2 000 habitants en 1982, 3 000 en 1997. Elle a gagné 146 habitants de 1999 à 2004. L’évolution du nombre d’habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l’Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d’information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d’une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[35].

En 2019, la commune comptait 3 960 habitants, en augmentation de 13,5 % par rapport à 2013 (Hérault : +7,63 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

En 2018, la commune compte 1 661 ménages fiscaux, regroupant 3 911 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 31 210 [I 7] (20 330  dans le département). 71 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 10] (45,8 % dans le département).

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s’élève à 2 181 personnes, parmi lesquelles on compte 76,2 % d’actifs (68,9 % ayant un emploi et 7,3 % de chômeurs) et 23,8 % d’inactifs,. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l’aire d’attraction de Montpellier, du fait qu’au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle,. Elle compte 1 422 emplois en 2018, contre 1 207 en 2013 et 1 054 en 2008. Le nombre d’actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 555, soit un indicateur de concentration d’emploi de 91,5 % et un taux d’activité parmi les 15 ans ou plus de 52,8 %[I 13].

Sur ces 1 555 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 281 travaillent dans la commune, soit 18 % des habitants. Pour se rendre au travail, 81,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,6 % les transports en commun, 9,2 % s’y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,4 % n’ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

521 établissements sont implantés à Montferrier-sur-Lez au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d’activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13][I 16].

Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu’il représente 26,9 % du nombre total d’établissements de la commune (140 sur les 521 entreprises implantées à Montferrier-sur-Lez), contre 17,1 % au niveau départemental.

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d’affaires en 2020 sont :

Le campus international de Montferrier-Baillarguet, créé sur la commune en 1992 regroupe en 2012 plus de 500 scientifiques dans le domaine de la recherche agricole et de la biologie fondamentale.

Le CNRS, en partenariat avec le conseil régional de Languedoc-Roussillon et le conseil général de l’Hérault, y a implanté l’ECOTRON, première infrastructure de recherche en écologie du CNRS. La plateforme de recherche expérimentale permet l’étude des écosystèmes, des organismes et de la biodiversité, en réponse à des modifications de l’environnement.

La communauté d’agglomération de Montpellier prévoit de desservir ce secteur en développement, par la ligne 5 de tramway. La ligne desservirait notamment le campus Nord-Montpelliérain qui réunit de nombreuses universités et écoles supérieures ainsi que le CNRS.

La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l’Hérault. En 2020, l’orientation technico-économique de l’agriculture[Note 15] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage. Huit exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 16] (34 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 218 ha,,.

Le château (dont une aile est aujourd’hui occupée par la mairie) est un édifice féodal datant du X siècle dont les substructures (les voûtes dans les caves) sont toujours apparentes. Sur ce même site en promontoire, il y avait déjà du temps des Romains une forteresse pour la surveillance mais qui n’était pas régulièrement utilisée. Des traces de poteries romaines ont été découvertes : un dolium (une amphore) et des fragments d’une petite coupelle.

Fief catholique, le château a subi de nombreuses destructions pendant les guerres de religions. Des traces de pillage et de dégradations par les protestants ont été révélées. Le château a même été rasé en 1627 lorsqu’à la grâce d’Alès, Richelieu a donné aux protestants la liberté de culte, mais en ordonnant la destruction de toutes les places fortes.

Au XVII siècle, Antoine Du Vidal, marquis de Montferrier, gouverneur des États du Languedoc, esthète et amoureux des arts, fait reconstruire le château comme un petit Versailles, avec des arcades plaquées relativement étroites en façade. Il y avait aussi une orangerie et une volière proches des écuries, en face de la mairie actuelle. Une noria en contrebas des jardins montait l’eau alimentant les fontaines qui retombait en cascade de bassin en bassin. Quelques ponts enjambaient le cours d’eau du Lez, on trouve encore les ruines de l’un d’entre eux une centaine de mètres en amont de l’ancienne tannerie.

Jean Antoine Duvidal, 1 Marquis de Montferrier, commande une gravure en 1764 représentant une vue topographique de son château[44].

Quelques personnes de renom ont séjourné au château à cette époque : Philippe d’Orléans, frère du roi Soleil, mais aussi l’ambassadeur de l’Empire ottoman. C’était une période de richesse extraordinaire. On en retrouve quelques traces avec le lustre en cristal et la somptueuse cheminée dans la salle des fêtes à l’intérieur du château. Comme de nombreuses autres constructions symboles de noblesse, le château a ensuite été détruit pendant la Révolution. Le marquis de Montferrier s’y serait caché en 1792 avec le soutien de la population locale pendant un temps. Puis le château a été pris par les révolutionnaires et déclaré bien national, avant d’être livré au pillage. L’édifice fut vandalisé, détruit à coups de masses et de nombreux documents furent brûlés. Il fut alors laissé à l’abandon.

Une personne l’aurait alors acheté pour sa toiture en plomb qui recueillait l’eau de pluie. Il aurait enlevé tout le plomb pour le revendre, les infiltrations causant ensuite des dommages terribles. Le deuxième acheteur, persuadé que le marquis de Montferrier avait laissé un trésor lorsqu’il avait fui pendant la Révolution, entreprit des recherches dans le château. Il a fait des trous dans toute la structure, laissant les lieux dans un piteux état. Les fenêtres défoncées laissaient pénétrer les ronces qui commençaient à envahir le château. La mairie a finalement acheté le site en l’état, à une date inconnue, entre 1850 et 1860. Il a fallu attendre la seconde moitié du XX siècle pour voir la restauration enfin débuter. Le château a alors aussi accueilli à l’époque l’école, le presbytère et ensuite le bureau des postes. Mais aujourd’hui encore, le château doit subir les affronts du temps, avec l’effondrement de certains murs de soutènement. Le site n’est pas reconnu monument historique et n’est même pas classé, simplement inscrit à l’inventaire des sites de France et protégé[réf. nécessaire]. Ses terrasses d’où la vue est imprenable, sont d’agréables lieux de promenade et la scène de manifestations culturelles.

Elle forme une circulade pas tout à fait complète, l’autre partie de la circulade étant occupée par le château. C’était à l’époque la rue principale du village, avec deux ouvertures : le Grand Portail à côté de l’église, principale entrée dans le village quand on arrivait de Montpellier. À cet endroit se rendaient les arrêts de justice, il y avait les exécutions. Et à l’autre bout de la rue du four, on trouve le Portail Neuf construit après, avec sous le porche, le four communal. C’était là le village, les maisons autour de la circulade servant de fortifications.

La façade de la mairie semi circulaire était à l’époque entière et sa forme ronde était la cour d’honneur du château. En face de la mairie, les écuries furent détruites pour faire place aux maisons actuelles installées de manière rectiligne, brisant le cercle original. Proche de l’église Saint-Étienne, la maison de l’artiste Masri a des décorations extérieures.

Située au plus haut du piton rocheux qui accueille le village de Montferrier-sur-Lez, l’église Saint-Étienne appartenait certainement aux évêques de Maguelone et est d’origine romane (XIe siècle). Très remaniée, il ne reste de cette époque que le clocher et l’abside polygonale. On peut aussi observer un très spectaculaire portail ogival qui, bien que reconstruit, utilise des parties décoratives d’origine romane lui-aussi. L’entrée se faisait au fond de l’église, dans la rue du four. Mais au Moyen Âge, un parvis a été nécessaire pour les besoins des représentations données par les troubadours. Parvis impossible à réaliser dans la trop étroite rue du four, donc une fausse ouverture a été réalisée sur le côté au XIV siècle, ouverture qui est l’ouverture actuelle.

L’église a été restaurée il y a quelques années, avec un dépavage des pavés cubiques du Moyen Âge pour installer le chauffage en sol et la conservation de seulement quelques pièces de ce pavage historique.

La commune abrite le siège du réseau international pour l’amélioration de la production de la banane et de la banane plantain, ainsi qu’une grande partie des installations du CIRAD (campus de Baillarguet).

Le CIRAD s’est installé d’abord sous le nom de Gerdat en 1974 sur la commune de Montferrier-sur-Lez à la Valette, avec une concentration d’autres instituts de recherche en agronomie. L’orphelinat du Lunaret avait été cédé à l’école d’agronomie, avec la ferme attenante, cela en faisait un lieu parfait pour l’installation du Gerdat. Le site connait une légère évolution avec cette nouvelle étape en 1985 : Gerdat devient CIRAD, et devient un institut de recherche pour le développement sous un centre unique. En 1991, il y a une absorption complète des divers instituts encore présents sur le site qui deviennent des départements du CIRAD. Enfin en 2007, le CIRAD opère une refondation des départements, avec trois pôles : mécanismes biologiques, systèmes de culture, territoires, politiques publiques et acteurs. Le siège social reste lui à Paris.

Le parc scientifique des « cubes » a été réalisé à la suite de la croissance du site de la Valette. Une pépinière d’entreprises spécialisées dans l’agronomie, et un département du CIRAD spécialisé dans les fruits ainsi que la direction du département s’y sont installés.

Pôle de Baillarguet : ce nouveau site ouvert en 2000 est spécialisé sur les questions de forêt, d’élevage et de santé animale, et on y trouve maintenant le siège du département Environnement et sociétés. Ce grand projet d’extension a pu être réalisé grâce à la réserve foncière du CIRAD à cheval sur Montferrier et Clapiers. On trouve autour du bâtiment du CIRAD, le centre australien de recherche en agronomie et le centre américain de la même spécialité. De grosses unités mixtes de recherche se sont ensuite greffées au complexe, comme une unité de recherche en pathologie. Un lycée va très prochainement être mis en construction entre le hameau de Baillarguet et le pôle de recherche, contribuant à renforcer la fonction d’enseignement des lieux.

La commune de Baillarguet, créée en 1790, est supprimée et rattachée à Montferrier en 1813. Toute la colline de Baillarguet appartient aujourd’hui à l’évêché. Une paroisse était là-bas, on trouve d’ailleurs les ruines d’une église dans les bois, Saint-Barthélémy-de-Baillarguet, également surnommée la Gleizasse (la vieille église en occitan). Construite au XIe siècle et détruite au XVII, elle avait une nef unique. Des fouilles archéologiques ont permis de dégager une quarantaine de tombes autour de ces ruines.

Il y a également sur Baillarguet une chapelle (Notre-Dame de Baillarguet, construite au XVIII siècle).

Depuis le siècle dernier se trouve aussi à Baillarguet la maison de retraite des prêtres de l’Hérault. Puis fut construite les Chênes Verts, la maison de retraite pour les pères de la Société des missions africaines, plus grande encore.

Aqueduc de la Lironde, de son vrai nom l’aqueduc Saint-Clément, poursuite de l’aqueduc des Arceaux de Montpellier réalisé de 1753 à 1766. Il était destiné à alimenter Montpellier en eau potable depuis la source Saint-Clément, le Boulidou (en catalan : petite résurgence qui bouillonne). Conçu par l’ingénieur Henri Pitot, il traverse Montferrier tantôt en souterrain, tantôt au ras du sol (à flanc de colline non loin de la tannerie), tantôt en aérien (vers la Lironde, affluent du Lez).

(Liste non exhaustive, classée en ordre croissant de dates de naissances)

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