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Le prix de la carte grise est calculé en fonction du coût du cheval fiscal fixé par le conseil régional.
A ce montant peut s’ajouter d’autres taxes qui sont généralement tributaires du véhicule : la date de sa mise en circulation, son ancienneté, le type du carburant, son taux d’émission de CO2,…
Le prix du cheval fiscal à Saint-Mont , est le même dans toute les villes Gers , et est imposé aussi bien par l’ANTS que par FCGE Paris.
Habilitation préfecture: N°24267
Agrément N°: 33958
Saint-Mont est une commune française située dans l’ouest du département du Gers en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Rivière-Basse, un territoire qui s’allonge dans la moyenne vallée de l’Adour, à l’endroit où le fleuve marque un coude entre Bigorre et Gers.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l’Adour, le Bergons, le Saget, Canal du Moulin de Tarsaguet, le Barry, le Pesqué et par divers autres petits cours d’eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « vallée de l’Adour ») et deux zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-Mont est une commune rurale qui compte 315 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 726 habitants en 1856. Ses habitants sont appelés les Saint-Montais ou Saint-Montaises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : l’église Saint-Jean-Baptiste, classée en 1923, et le prieuré, inscrit en 1947.
Saint-Mont est une commune d’Armagnac située sur le Saget et sur l’ancienne route nationale 646 entre Riscle et Projan.
Sain- Mont est un vieux village accroché à une colline. Tout en haut domine une église très archaïque que l’on atteint par des ruelles en pente bordées de vieilles maisons.
Le paysage est verdoyant, les terrasses s’abaissent et sur les pentes ensoleillées, la vigne prend de plus en plus de place pour produire des crus de qualité : madiran, pacherenc et côte de saint-mont. La plaine est dominée par la culture du maïs.
Saint-Mont se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible).
La commune est dans le bassin de l’Adour, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne. Elle est drainée par l’Adour, le Bergons, le Saget, Canal du Moulin de Tarsaguet, le Barry, le Pesqué, le Thérou et par divers petits cours d’eau, qui constituent un réseau hydrographique de 17 km de longueur totale[4][Carte 1].
L’Adour, d’une longueur totale de 308,8 km, prend sa source dans la commune d’Aspin-Aure et s’écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le golfe de Gascogne à Bayonne, après avoir traversé 118 communes.
Le Bergons, d’une longueur totale de 25,1 km, prend sa source dans la commune de Moncaup et s’écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l’Adour sur le territoire communal, après avoir traversé 9 communes.
Le Saget, d’une longueur totale de 18,7 km, prend sa source dans la commune de Crouseilles et s’écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l’Adour sur le territoire communal, après avoir traversé 10 communes.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l’éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu’en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[9].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l’encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l’Énergie et du Climat complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Maumusson », sur la commune de Maumusson-Laguian, mise en service en 1963 et qui se trouve à 6 km à vol d’oiseau[14][Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,9 °C et la hauteur de précipitations de 1 020,2 mm pour la période 1981-2010. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d’Uzein, dans le département des Pyrénées-Atlantiques, mise en service en 1921 et à 36 km[16], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000, à 13,4 °C pour 1981-2010[18], puis à 13,8 °C pour 1991-2020.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : la « vallée de l’Adour »[21], d’une superficie de 2 694 ha, un espace où les habitats terrestres et aquatiques abritent une flore et une faune remarquable et diversifiée, avec la présence de la Loutre et de la Cistude d’Europe.
L’inventaire des zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1 est recensée sur la commune[23] : « l’Adour, de Bagnères à Barcelonne-du-Gers » (2 786 ha), couvrant 59 communes dont 18 dans le Gers, une dans les Landes et 40 dans les Hautes-Pyrénées et une ZNIEFF de type 2[Note 6][23] : l’« Adour et milieux annexes » (3 634 ha), couvrant 60 communes dont 18 dans le Gers, une dans les Landes et 41 dans les Hautes-Pyrénées.
Saint-Mont est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l’Insee,,,. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2][I 3].
L’occupation des sols de la commune, telle qu’elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l’importance des territoires agricoles (78,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (39,8 %), zones agricoles hétérogènes (20,1 %), cultures permanentes (18,7 %), forêts (15,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,5 %), eaux continentales (2,3 %)[28].
L’IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIII siècle), la carte d’état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd’hui)[Carte 2].
Le village de Saint-Mont est bâti sur un éperon rocheux dominant l’Adour, fleuve gascon. Cette situation privilégiée a fait de ce village un lieu chargé d’Histoire. Habité dès l’aube de l’humanité, ce mont fut consacré par les druides, puis les Romains, qui firent de ce site stratégique un point fortifié : un oppidum. Introduisant différentes cultures dont celle de la vigne, ils installèrent des temples dans lesquels ils offraient des sacrifices aux dieux païens.
En l’an 1050, le comte de Gascogne et d’Armagnac Bernard Tumapaler fonde sur les ruines de l’ancien oppidum, le monastère dédié à saint Jean et rattaché à l’ordre de Cluny. Les moines occuperont le lieu jusqu’à la Révolution française et en 1791, le monastère sera vendu aux enchères comme bien national.
En 1822, Saint-Mont absorbe la commune de Cadillon.
Le village possède une école maternelle. L’école élémentaire et le collège se trouve à Riscle. Les lycées les plus proches sont à Aire-sur-Adour et Nogaro.
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 125 ménages fiscaux, regroupant 279 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 300 €[I 4] (20 820 € dans le département).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s’élève à 200 personnes, parmi lesquelles on compte 67,5 % d’actifs (60,5 % ayant un emploi et 7 % de chômeurs) et 32,5 % d’inactifs,. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes,. Elle compte 317 emplois en 2018, contre 341 en 2013 et 360 en 2008. Le nombre d’actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 129, soit un indicateur de concentration d’emploi de 245,8 % et un taux d’activité parmi les 15 ans ou plus de 51,1 %[I 10].
Sur ces 129 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 32 travaillent dans la commune, soit 25 % des habitants. Pour se rendre au travail, 88,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 7,8 % s’y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,9 % n’ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
34 établissements sont implantés à Saint-Mont au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d’activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13][I 13].
Le secteur de l’industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu’il représente 29,4 % du nombre total d’établissements de la commune (10 sur les 34 entreprises implantées à Saint-Mont), contre 12,3 % au niveau départemental.
Saint-Mont est le pays de l’AOVDQS/AOP côtes de saint-mont, de la polyculture, des foies gras, des confits, de l’eau de vie d’armagnac et surtout le siège de la cave coopérative “Vignerons du Saint-Mont” qui commercialise les meilleurs crus locaux: AOP saint-mont, madiran (AOP) et pacherenc du Vic-Bilh.
Viticulture : saint-mont (AOP).
La commune est dans la Rivière Basse, une petite région agricole occupant une partie ouest du département du Gers. En 2020, l’orientation technico-économique de l’agriculture[Note 14] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage.
Le nombre d’exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 32 lors du recensement agricole de 1988 à 22 en 2000 puis à 21 en 2010[39] et enfin à 20 en 2020, soit une baisse de 37 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l’échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[40][Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 924 ha en 1988 à 942 ha en 2020. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 29 à 47 ha[39].
L’église Saint-Jean-Baptiste est classée au titre objet des monuments historiques depuis 1923.
L’église appartenait autrefois au prieuré de Saint-Mont qui était rattaché à l’ordre de Cluny. Le prieuré avait d’abord été une abbaye fondée au cours d’une épidémie de peste, vers 1050, par un seigneur de Saint-Mont, Raymond, en faisant le vœu de s’y faire moine. Il fonda l’abbaye avec l’appui du comte de Gascogne et d’Armagnac, Bernard II d’Armagnac dit Tumapaler et en confia la direction des douze moines à l’abbé Trencardus. Après plusieurs années de vie errante, Raymond revint pour se faire moine. Découvrant le relâchement du monastère, il profita de la présence de l’abbé de Cluny, Hugues de Cluny, pour lui demander le rattachement de l’abbaye à l’ordre de Cluny qui devint alors un prieuré le .
Ce rattachement irrita l’archevêque d’Auch, saint Austinde (1050-1068), qui voyait lui échapper une abbaye au profit de Cluny. Un accord put être trouvé grâce à l’intervention du comte d’Armagnac qui comprit aussi la collégiale Saint-Nicolas de Nogaro.
.En effet, le comte échangea ses droits sur Nogaro contre ceux que l’archevêque possédait sur Saint-Mont. Saint-Mont a été le premier prieuré clunisien en Armagnac. En 1068 est venu s’ajouter celui de Saint-Orens à Auch. Après avoir été battu en 1062 à la bataille de La Castelle par Guillaume VII d’Aquitaine, Bernard Tumapaler se retira à l’abbaye de Cluny, puis à l’abbaye de Saint-Mont.
Le bâtiment était déjà dégradé quand les troupes protestantes commandées par Montgommery sont venues le saccager en 1569. Le prieuré a été restauré aux XVIIe et XVIII siècles. Le prieuré ne comportait plus que sept moines. Après leur dispersion en 1791, les bâtiments monastiques ont été vendus en 1795. L’église devint paroissiale.
L’église abbatiale des XI, XIIe et XIII siècles s’appuie sur de puissants contreforts nécessités par sa position sur une falaise abrupte de l’Adour.
L’église possède une nef unique, un chevet plat, un grand arc triomphal, une absidiole semi-circulaire, de remarquables chapiteaux du XI siècle et des traces de peintures romanes.
Le chevet est composé de deux volumes simples et massifs, soulignés aux angles par des contreforts puissants et disposés perpendiculairement l’un à l’autre : l’un des volumes dans l’axe de la nef correspond au sanctuaire, l’autre qui forme comme le bras d’un transept abrite une chapelle. De l’autre côté de la nef, au sud, reste une absidiole du XI siècle.
Le portail occidental date du XVII siècle.
Les chapiteaux du transept sont très mutilés pour certains. Toutefois, il est possible de distinguer certaines scènes ou des dessins : de grands quadrupèdes ailés qui dévorent la tête d’un homme debout à l’angle ; des personnages, en l’occurrence, deux moissonneurs, assis, attendent leur repas que le prophète Habacuc leur apporte dans un panier suspendu au bout d’un bâton reposant sur son épaule, mais un ange, debout, arrête son geste et saisit ses cheveux ; Daniel encadré de fauves.
Dans la nef et le sanctuaire, on peut admirer des chapiteaux historiés de style roman, réemployés lors de la restauration du XVIII siècle : un ange arrête l’âne de Balaam ; David joue de la viole parmi des musiciens et des danseurs.
La dimension actuelle de l’édifice est 38,40 m de longueur pour 24,90 m de largeur au niveau du transept et 13,20 m au niveau de la nef.