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Le prix de la carte grise est calculé en fonction du coût du cheval fiscal fixé par le conseil régional. 

A ce montant peut s’ajouter d’autres taxes qui sont généralement tributaires du véhicule : la date de sa mise en circulation, son ancienneté, le type du carburant, son taux d’émission de CO2,…

Le prix du cheval fiscal à Saint-Pabu , est le même dans toute les villes Finistère , et est imposé aussi bien par l’ANTS que par FCGE Paris. 

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Habilitation préfecture: N°24267
Agrément N°: 33958

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  • Demande de certificat d’immatriculation d’un véhicule (original rempli et signé par le demandeur)
  • Original de la déclaration de cession d’un véhicule (original rempli et signé par le vendeur)
  • Mandat d’immatriculation (rempli et signé)
  • Contrôle technique de moins de 6 mois pour les véhicules de plus de 4 ans (photocopie)
  • Justificatif de domicile (photocopie)
  • Pièce d’identité du demandeur (photocopie)
  • Attestation d’assurance (photocopie)
  • Attestation d’assurance du véhicule
  • Photocopie du permis de conduire du demandeur

MIEUX CONNAÎTRE SAINT-PABU

Saint-Pabu [sɛ̃paby] est une commune du nord du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.

Ses habitants sont appelés les Saint-Pabusiens.

Saint-Pabu est située à 27 km au nord-ouest de Brest et à 6 km au nord-est de Ploudalmézeau. La commune, en bordure de la mer Celtique (ouest de la Manche) est située sur la rive gauche de l’embouchure de l’aber dénommé Aber-Benoît ; la péninsularité est accentuée par l’anse du Moulin, anse annexe de l’Aber Benoît, qui est accentuée et très découpée, qui sépare la commune de celles de Plouguin et Tréglonou.

La commune fait partie traditionnellement du Pays des Abers et de la Côte des Légendes.

La commune forme un plan incliné descendant assez régulièrement vers la mer, l’altitude maximale (54 mètres) se trouvant dans l’angle sud-ouest du finage communal, à Kerdonval, qui est l’endroit le plus éloigné du littoral.

Deux minuscules fleuves côtiers limitent la commune côté terre : le ruisseau du Ribl à l’ouest, sépare Saint-Pabu de Lampaul-Ploudalmézeau et celui de Saint-Ibiliau sépare au sud la commune de celle de Plouguin.

Le littoral, assez peu découpé, alterne pointes peu accentuées (Corn ar Gazel, Kervigorn, Stellac’h) et larges baies peu prononcées ; seul l’extrême sud-est de la commune a un littoral très découpé en raison des deux petits fleuves côtiers qui se jettent dans l’anse du Moulin et enserrent la presqu’île de Meznaot. Ce littoral est formé de dunes atteignant jusqu’à 22 mètres de hauteur sur une largeur de plusieurs centaines de mètres de Corn ar Gazel à la limite communale avec Lampaul-Ploudalmézeau dans sa partie ouest, d’une côte rocheuse de hauteur modeste (jusqu’à 36 mètres quand même vers Kervigorn) partout ailleurs.

L’estran découvre largement à marée basse au large de Corn ar Gazel et Kervigorn, jusqu’à une série d’îlots rocheux dont les plus importants sont les îles de Trévorc’h : Trévorc’h Vraz, An Dord et Trévorc’h Vihan ; leur accès est interdit entre le et le pour permettre aux oiseaux, notamment les sternes, d’y nicher en toute tranquillité. L’estran est largement découvert aussi dans l’anse du Moulin ; par contre il est peu large dans la partie centrale de la commune entre Kervigorn et Porz ar Vilin.

Saint-Pabu est resté longtemps très isolé par voie de terre compte-tenu de sa situation géographique entre la mer et l’Aber Benoît.

Longtemps, jusqu’au milieu du XX siècle, des générations de passeurs ont assuré, à partir du lieu-dit “Le Passage”, la traversée de l’Aber Benoît entre Saint-Pabu et Landéda, transportant hommes, animaux et marchandises. Une cale en pierre datant du XIXe siècle, et sa jumelle sur la rive opposée, témoignent encore de cette activité.

Pors ar Vilin (l’Anse du Moulin en français) où, en dépit de la toponymie, aucune trace de moulin ne subsiste, fut, en l’absence de quai, un port d’échouage où les marchandises étaient débarquées (ou embarquées) pour être transportées ensuite (ou avant) par des charrettes, l’attelage pénétrant dans l’eau jusqu’au poitrail. Ce fut aussi un port goémonier.

Le principal axe routier, la route départementale 28, venant de Tréglonou et se dirigeant vers Ploudalmézeau, passe seulement par l’extrême-sud du territoire communal. Le bourg n’est desservi que par des routes secondaires.

Le littoral a été peu propice à l’établissement d’un port, même si la commune a créé un port modeste au Stellac’h (ce port, situé à 1 mille nautique de l’embouchure de l’Aber Benoît, sur sa rive sud, dispose d’un quai de 50 mètres de long et d’une cale de mise à l’eau ; il dispose de 533 mouillages pour bateaux de plaisance), et si celui de Porz ar Vilin a pu être actif par le passé.

Le GR 34 longe pour l’essentiel la totalité de ce littoral, s’en écartant toutefois quelque peu par endroits.

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l’Atlantique), répartie tout au long de l’année avec un léger maximum d’octobre à février[7].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l’encadré ci-après.

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l’Énergie et du Climat complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ploudalmezeau », sur la commune de Ploudalmézeau, mise en service en 1998 et qui se trouve à 5 km à vol d’oiseau[13][Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,9 °C et la hauteur de précipitations de 1 006,4 mm pour la période 1981-2010. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Brest-Guipavas », sur la commune de Guipavas, mise en service en 1945 et à 21 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000, à 11,5 °C pour 1981-2010[17], puis à 0,7 °C pour 1991-2020.

Saint-Pabu est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l’Insee,,,. Elle appartient à l’unité urbaine de Saint-Pabu, une unité urbaine monocommunale[22] de 2 074 habitants en 2017, constituant une ville isolée,.

Par ailleurs la commune fait partie de l’aire d’attraction de Brest, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[25][26].

La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d’inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[28][29].

L’occupation des sols de la commune, telle qu’elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l’importance des territoires agricoles (62,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (61,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (40,6 %), zones urbanisées (24,1 %), terres arables (18,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,6 %), prairies (2,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,4 %), eaux maritimes (0,1 %).

L’IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIII siècle), la carte d’état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd’hui)[31].

Le territoire de la commune se répartit sur trois zones :

L’urbanisation s’est développée en rive gauche de l’Aber Benoît, du Porz ar Vilin à l’embouchure, et s’est étendue sur une partie du plateau. Toute cette zone située à l’ouest du petit bourg traditionnel est caractérisée par une rurbanisation faite de résidences principales et secondaires liées à la proximité du littoral.

Les îlots de Trévors (ou Trevorc’h), au nord de la commune, furent habités jusqu’au XIX siècle et restent accessibles à basse mer par très grandes marées.

Attesté sous la forme Sainct Pabu en 1544. De saint Tugdual, Papu Tutwal en ancien breton, papu signifiant « père » ou « évêque »[33]. Pabu, venant de papu variante du vieux breton papa ou « père », est le titre ancien de supérieur monastique. Pabu est le génitif de Papa, d’où vient la confusion avec le mot « pape » que la légende attribua faussement à Tugdual de Treguier.

Saint-Pabu a été aussi le nom de Tréguier du XI siècle au XIIIe siècle.

En 1927 des ossements de deux chevaux (cousins des chevaux de Przewalski), quelques ossements humains et divers objets en bronze (dont 6 haches à douille et des pointes de lance) et poteries furent trouvés près de la ferme de Kerch’leus dans les restes d’une sépulture datant de l’âge du bronze vers 1 100 à 1 000 avant J.-C.

La stèle de Poullédan, de section octogonale et haute de 1,80 m pour, sa partie visible, se trouve à la limite occidentale de la commune de Saint-Pabu ; elle date de l’âge du fer et est façonnée dans un granite grossier à deux micas dit “granite de Ploudalmézeau”. C’est en fait une stèle gauloise surmontée d’une croix monolithe à branches pattées et en portant une autre sur son socle, gravée en creux sur le revers[2]. Une autre stèle datant aussi de l’âge du fer, haute de 1,80 mètre pour sa partie visible, se trouve à Kerascoul ; elle a une forme de pyramide tronquée.

Un tronçon d’une autre stèle en granite a été découvert en à Poullédan dans le front de taille d’une carrière de sable en fin d’exploitation. Il a été transféré devant la mairie de Saint-Pabu où il est désormais visible

Un coffre en bois, totalement décomposé, recouvert d’une brique à crochets, fut découvert le dans une parcelle près du village de Meznaot. Il contenait un nombre considérable (plus de 10 000) de monnaies romaines, les plus anciennes remontant à Valérien II, les plus récentes datant de Constance II, ce qui laisse penser que ce trésor a été enfoui vers le milieu du IV siècle, ainsi que trois vases en argent dont un seul resté intact[37].

Saint Pabu (ou Tugdual, ou Tuwal, ou Tual) est un des sept saints fondateurs de la Bretagne. Il aurait fondé un ermitage à Saint-Pabu.

Le manoir de Mesnaot date du Moyen Âge ; seul subsiste de nos jours le colombier. Un aqueduc long de 3 km, partant de la fontaine de Saint-Ibiliau en Plouguin, aboutissait au manoir de Mesnaot.

Une légende concerne ce manoir : « Le seigneur de Mesnaot, la terreur du Bas-Léon, avait une fille unique, belle comme le jour. Le diable en devint amoureux. Ce père barbare consentit à céder sa fille à Lucifer, à la condition que celui-ci ferait venir, en une seule nuit, l’eau de la fontaine Saint-Ibiliau dans l’intérieur du château de Mesnaot. Heureusement pour la jeune fille, il ne put terminer l’aqueduc à temps, car le lendemain matin au lever du soleil, l’eau de la fontaine n’arrivait que dans la cour du château ».

Ce manoir fut acheté à la fin du XVII siècle par Jean de Kergorlay[Note 7], seigneur de Kersalaün, en Plouvien, époux de Marie de Kerlech, de la maison de Roscervo en Lampaul-Ploudalmézeau, aussi propriétaire du manoir de Trouzilit en Tréglonou.

Au XVI siècle, Saint-Pabu faisait partie de la sénéchaussée de Brest et Saint-Renan[40].

L’évêque du Léon l’édifie en trève de Ploudalmézeau par ordonnance le . Les Saint-Pabusiens avaient argumenté que « le terroir dudit Aber Beniguet [Aber Benoît] est de grande étendue, muni d’affluence de peuple, toutefois éloigné d’une grande lieue de l’église paroissiale [de Ploudalmézeau], occasion que, particulièrement en hiver, à raison des mauvais chemins et rigueurs du temps, lesdits paroissiens n’assistent au demi service en ladite église paroissiale, et que, en outre (…), quelquefois, les enfants meurent sans baptême »[42].

Le un procès-verbal constate l’état de vétusté et de décadence de l’église tréviale à la demande de Jean Moyot, marchand à Porz ar Vilin. Avant d’être démolie, la vieille église tréviale servit toutefois d’église de remplacement pour les paroissiens de Ploudalmézeau, dont la propre église fit l’objet d’une interdiction épiscopale en raison de sa vétusté le . La nouvelle église de Saint-Pabu fut inaugurée en 1767.

François Jacob et Olivier Calvarin[Note 9] furent les deux députés élus pour représenter la trève de Saint-Pabu à l’assemblée du tiers-état de la sénéchaussée de Brest. Le cahier de doléances de Saint-Pabu fut rédigé le par Jean Marie Coum, notaire royal et signé par 22 hommes de Saint-Pabu[45].

Saint-Pabu devient commune et paroisse indépendantes en 1790.

Tanguy Jacob, né le à Plouguin, fut le dernier prêtre guillotiné dans le Finistère (le 24 Vendémiaire an III, à Brest) pendant la Révolution française. Nommé en 1785 recteur de Saint-Pabu, il refusa de prêter serment à la Constitution civile du clergé, devenant donc prêtre réfractaire et continua à célébrer des messes, baptêmes, etc. dans la clandestinité. Il fut arrêté sur dénonciation, en même temps que Claude Chapalain[47], vicaire à Sizun, et la sœur de ce dernier, Marie Chapalain, qui les hébergeait[49] ; tous les trois furent guillotinés à Brest le 24 vendémiaire an III (). Le , l’évêque de Quimper et de Léon célébra une messe en leur mémoire en présence d’une foule immense où figuraient 2 500 descendants de Marie Chapalain[51].

En 1838, un arrêt de la Cour de cassation affirme qu’il y a bien lieu de condamner des habitants de Saint-Pabu qui ont coupé du goémon dans la commune de Ploudalmézeau alors que ce droit est réservé aux seuls habitants de la commune.

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d’Ogée, décrivent ainsi Saint-Pabu en 1853 :

Benjamin Girard décrit ainsi Saint-Pabu en 1889 :

Le naufrage d’un bateau de pêche monté par trois hommes fit trois morts et 8 orphelins à Saint-Pabu en . En , le naufrage de la barque de pêche Mousse au large de Portsall lors d’une tempête fit quatre noyés, tous de Saint-Pabu[56]. En , la gabare Léon-Brest, de Saint-Pabu, chargée de moules, fit naufrage lors d’une tempête près de Roscoff (l’équipage fut sauvé) ; En le naufrage du bateau goémonier Elan, qui revenait de Portsall, fit deux noyés originaires de Saint-Pabu[58].

Le , le journal La Croix écrit que « les autorités de Saint-Pabu signalent que de nombreux pêcheurs n’ont pas de pain à donner à leurs familles » et le même journal indique le lendemain que « le comité brestois a distribué des secours aux pêcheurs », notamment à ceux de Saint-Pabu.

Début , huit marins-pêcheurs de Portsall et Saint-Pabu furent poursuivis par le parquet de Brest, sur plainte du consul anglais, pour vols à bord de l’Unzumbi, navire naufragé[61].

En une dizaine d’enfants de Saint-Pabu âgés de 8 à 12 ans succombèrent victimes d’une épidémie de rougeole compliquée de broncho-pneumonie ; les écoles furent fermées et désinfectées.

Victor-Eugène Ardouin-Dumazet écrit en 1909, évoquant Saint-Pabu et ses environs : « En amont du Passage, l’Aber Benoît est bordé de beaux bouquets d’ores qui donnent un gracieux caractère à la vallée. Mais (…) les chemins creux qui vont entre les frênes et les saules sont empuantis de fange, un fumier à demi liquide entoure les habitations. Le village de Saint-Pabu, par sa disposition sur la pente d’ une colline, échappé un peu à cette misère (…), mais les hameaux voisins sont affligeants avec leurs toits de chaume ravagés et leurs ruelles immondes.

En 1910, n’obtenant pas du directeur de l’école le retrait de manuels scolaires condamnés par les évêques de France, le recteur fait construire à ses frais une école privée de garçons qui ouvre en  : c’est l’école Saint-Maudez. Celle-ci devint en 1938 une école de filles, une nouvelle école privée de garçons étant construite. En 1968 les deux écoles privées fusionnèrent, devenant l’école primaire mixte Saint-Martin.

En janvier 1910 trois hommes de Saint-Pabu furent poursuivis par la gendarmerie de Ploudalmézeau pour vol d’épaves, en l’occurrence un madrier trouvé sur la grève.

424 soldats et marins (pour une population de 1 375 habitants à la veille de la guerre) de Saint-Pabu ont été mobilisés entre la déclaration de guerre et l’armistice de 1918.

Le monument aux morts de Saint-Pabu porte les noms de 54 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale; parmi eux 5 au moins sont de marins disparus en mer (Jean Mazé, quartier-maître, disparu le lors du naufrage du cuirassé Bouvet ; Victor Le Néven, quartier-maître, disparu en mer le lors du naufrage du cuirassé Suffren ; Jean Arzel, quartier-maître, disparu en mer lors du naufrage du chalutier réquisitionné comme dragueur auxiliaire Kerbihan, victime d’une mine devant Marseille le  ; Yves Pallier, quartier-maître, disparu en mer le lors du naufrage de la goélette Madeleine III coulée par un sous-marin allemand entre Bizerte et Bône et Yves Perrot, disparu en mer le lors du naufrage du patrouilleur auxiliaire Méduse près de Corfou). Yves Laot, matelot au 2e régiment de fusiliers marins est tué à l’ennemi dès le à Dixmude (Belgique). La plupart des autres sont morts sur le sol français : parmi eux, Jean Floch, prêtre, sous-lieutenant au 219e régiment d’infanterie, tué à l’ennemi le à Saint-Clément-à-Arnes (Ardennes), décoré de la Médaille militaire, de la Croix de guerre et chevalier de la Légion d’honneur.

L’abbé Pierre Nicolas, vicaire à Saint-Pabu, fut cité à l’ordre de l’armée pour son action héroïque de secours à un blessé sous le feu ennemi le .

La construction navale était alors active à Saint-Pabu : le journal L’Ouest-Éclair cite par exemple 4 sloops construits à Saint-Pabu pour la seule période du 1er au  ; en le sloop Jeanne, de 3 tonneaux 93 de jauge, armé pour pratiquer la petite pêche, est lancé à Saint-Pabu ; le même journal indique le que « les chantiers de constructions navales de Saint-Pabu ont construit et livré cette semaine trois barques de pêche Hortense, Louis et Saint-Pierre, destinées par leurs propriétaires à l’industrie de la pêche côtière » ; , etc..

Le brûlage du goémon afin d’obtenir de la soude était encore pratiqué comme l’illustre par exemple un entrefilet du journal L’Ouest-Éclair en date du . Le le naufrage d’une barque montée par deux hommes partis pêcher le goémon à l’île Trévoarch [Trévorc’h], située à trois milles en mer, fit un noyé[71].

En décembre 1922 une mission est organisée : « Le recteur, Athanase Jezequel a vu tous ses paroissiens sans exception répondre avec empressement à son appel. (…) Pendant trois grandes semaines, dès avant l’aurore, l’église était prise comme d’assaut, pour ne plus désemplir avant 6 heures du soir » écrit “La semaine religieuse de Quimper et Léon”[72].

Victor Corfa a décrit Saint-Pabu vers 1925[73].

Des régates étaient organisées à Saint-Pabu : par exemple celles d’ sont décrites par le journal L’Ouest-Éclair. Ces régates étaient déjà organisées en 1891[75].

Le la barque de pêche Yvette, de Saint-Pabu, chavire près des roches de Portsall ; le naufrage fit deux morts et un rescapé.

Les Allemands occupent Saint-Pabu le , s’installant notamment dans l’école publique, puis au lieu-dit “Le Camp” où ils installent un centre de détection aérienne (comprenant notamment 4 radars) et un siège de l’organisation Todt[78]. Plusieurs blockhaus sont construits, notamment à la pointe de Corn ar Gazel, à celle de Kervigorn, ainsi qu’à Erléach et au Passage, permettant notamment de surveiller l’accès à l’Aber Benoît. Le camp allemand est encerclé par les résistants FFI le du bataillon de Ploudalmézeau et les 300 soldats allemands encore présents se rendent le à l’armée américaine[80]. Le chef local de la Résistance (bataillon de Ploudalmézeau), Joseph Grannec, parvint à rallier à la cause bretonne 178 officiers et soldats de l’armée Vlassov, qui participèrent à l’attaque du retranchement allemand de Saint-Pabu.

Le monument aux morts de Saint-Pabu porte les noms de 19 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale. Pierre Feunteun, avait été instituteur à l’école privée de garçons de Saint-Pabu et est mort alors qu’il était déporté en Allemagne (son nom n’est pas inscrit sur le monument aux morts de Saint-Pabu)[64].

Deux soldats originaires de Saint-Pabu sont morts pendant la Guerre d’Indochine et un pendant la Guerre d’Algérie.

Les années 80 sont marquées par le passage du Festival Elixir à Saint-Pabu en 1982 et 1984.

En 2002, Saint-Pabu place Jacques Chirac en tête au premier tour avec 28,9 % des voix exprimées, soit près de 14 points d’écart avec le deuxième, Lionel Jospin. Le second voyant s’affronter Jacques Chirac à Jean-Marie Le Pen, y montre un très fort rejet du Front national. Le score du candidat du RPR est de 90,2 %, huit points de plus qu’au niveau national.

En 2007, Nicolas Sarkozy arrive en tête avec 31,8 % des voix exprimées, Ségolène Royal est deuxième. Cela se confirme au second tour où le candidat UMP fait 51,4 %.

En 2012, François Hollande devance Nicolas Sarkozy au premier tour avec 31,6 % des voix exprimées ainsi qu’au second tour avec 51,3 %.

En 2017, Emmanuel Macron arrive premier avec 28,4 % des voix exprimées devant François Fillon. Au second tour, le candidat En Marche ! y bat largement Marine Le Pen par 75,9 % – dix points de plus qu’au niveau national – malgré une forte abstention (17,8 %) et un fort taux de votes blancs ou nuls (11,8 % des voix). Au premier tour, la candidate du Front national avait fini quatrième, derrière Jean-Luc Mélenchon.

L’abstention au premier tour de l’élection présidentielle est particulièrement marquée en 2002, tout comme dans le reste de la France, avec un taux de 23,5 % (France : 28,4 %). Au second tour de 2017, elle est de 17,8 % des inscrits contre 25,44 % dans toute la France.

L’élection présidentielle de 2017, voit un record de votes blancs (9,0 %) et nuls (2,8 %) proche de la moyenne nationale (8,5 % et 3,0 %).

L’évolution du nombre d’habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l’Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d’information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d’une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[87].

En 2019, la commune comptait 2 069 habitants, en augmentation de 0,44 % par rapport à 2013 (Finistère : +1,24 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

L’adhésion à la charte Ya d’ar brezhoneg a été votée par le conseil municipal le .

Dans leur cahier de doléances du , les Saint-Pabusiens cherchent à protéger leurs récoltes de goémon :

Le , l’Yvonne, un bateau goémonier parti de Porz ar Vilin en Saint-Pabu, chavira en chargeant du goémon d’épave dans une crique près de Trémazan, ce qui provoqua la noyade du patron du bateau, Yves Pailler. Le , le caseyeur Marie-Yvonne, de Saint-Pabu, fit naufrage dans les parages de l’île Guenioc (3 noyés).

Jusque vers 1970, le port d’échouage de Pors ar Vilin abrita aussi une flottille de bateaux goémoniers naviguant à la voile (et au moteur à partir de 1950). « Autrefois l’équipement des goémoniers comprenait un bonnet large pour se protéger les oreilles du soleil, des sabots de bois à semelle garnie de clous, d’un pantalon en laine et d’une chemise en coton à manches longues. Armés par deux hommes, les bateaux appareillaient le matin à marée descendante vers les champs d’algues et revenaient avec le flot lourdement chargé. Les charrettes, tirées par un ou deux chevaux, les attendaient dans l’eau pour les décharger. Les algues transportées sur un terrain à l’herbe rase étaient étalées pour sécher avant d’être brûlées dans les fours à soude ou transportées dans les usines »

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