A partir du 1er février, le prix du cheval fiscal passe de 42€ à 48€, a décidé la région Grand Est. Une partie des véhicules propres, qui étaient exonérés de la taxe jusqu’alors, seront également concernés.
Six euros de plus par cheval fiscal. Voila la somme supplémentaire à régler pour immatriculer un véhicule dans le Grand Est. La Région, qui fixe les tarifs du certificat d’immatriculation (la carte grise), a décidé de faire passer le cheval fiscal de 42€ à 48€ à compter du mardi 1er février 2022. 
Logiquement, ça grogne du côté des automobilistes. “14% d’augmentation, c’est incompréhensible, grimace le porte-parole de l’Automobile Club Association, Yves Carra. C’est très lourd, même si la carte grise représente une faible part du budget des automobilistes.”
Le grand changement, c’est surtout pour certains types de véhicules propres. Ils seront soumis à cette taxe comme les véhicules thermiques, alors qu’ils en étaient exonérés depuis 2017. La mesure concerne les véhicules hybrides et ceux qui fonctionnent au gaz naturel, au GPL ou au superéthanol E85.

Pas de quoi inciter les automobilistes à opter pour des véhicules plus propres. “Ça ne va pas dans le sens de l’Histoire”, note Yves Carra. Les véhicules 100% électriques et/ou à l’hydrogène restent exonérés mais ça, c’est grâce à la loi de finance 2020, et non à la Région.
Ainsi, le Grand Est apparait comme l’une des régions les plus chères pour acquérir sa carte grise. Ces décisions sont jugées “nécessaires afin de préserver les ressources financières“, précise le président Jean Rottner dans la proposition de délibération. Les véhicules propres représentent 10% des immatriculations du Grand Est en 2021, contre 2,2% en 2018. A ce rythme, la collectivité craint un “effondrement” des recettes fiscales issues des cartes grises.
La taxe sur les certificats d’immatriculation a permis à la Région de récolter 180 millions d’euros en 2020, soit un peu plus de 5% du budget global de 3,1 milliards d’euros. En échange des augmentations dont elle a décidé, la Région promet d’investir dans les mobilités durables, par exemple en densifiant le réseau de bornes de recharge électriques.
Elle propose d’augmenter de 50€ l’aide aux conducteurs qui souhaitent convertir leur véhicule essence au bioéthanol. L’aide de 500€ qui existe depuis 2019, passerait à 550€.
Si vous achetez, à compter du 1er février 2022, un véhicule thermique, ou hybride, ou roulant au GPL, au gaz naturel ou au superéthanol, vous payez la somme suivante :
Cela coûte ainsi 253,76€ pour immatriculer un véhicule 5 CV dans le Grand Est (contre 223,76€ auparavant). Vous pouvez faire une simulation en ligne.

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